Qui sommes-nous pour croire que nous méritons la liberté plus que d’autres ? Qui sommes-nous pour croire que notre droit de vivre en paix est supérieur à leur droit de fuir la guerre ? Qui sommes-nous pour oser leur interdire la vie ?
Que sommes-nous d’autre que les complices d’un terrorisme humanitaire qui pense qu’en laissant mourir les uns on dissuadera les autres de fuir ? (...)
Comme si nos gouvernements qui déstabilisent des pays à des fins économiques, qui provoquent des guerres pour tester et vendre leur arsenal militaire, n’avaient aucune responsabilité devant des situations qu’ils ont provoquées. (...)
Ces 350 000 personnes qui ont traversé la Méditerranée nous appartiennent autant que nous leur appartenons.
Ces morts sont les nôtres, Widad Kefti