Lola n'était pas, il le savait, le genre de fille à faire des scène. A s'accrocher et supplier. C'était une fille qui connaissait le revers de la médaille : elle était forte, donc souvent seule.
Elle faisait partie de ces êtres qui se cachent pour pleurer et chassent leurs idées noires avec des remèdes aussi bêtes qu'infaillibles : alcool, séries télé, nourriture excessive, shopping, travail, et toujours le sourire aux lèvres.
Ce sont des guerrières. De celles qui ont appris la tendresse en colo et la survie dans leur chambre d'enfant.
Elles ne lâchent jamais.
Cet été-là, Véronique Olmi