Mais, soyons cohérents deux minutes : à n’importe quel heure du jour et de
la nuit, on peut allumer sa télé et tomber sur des blessures par balle, des
décapitations, des boyaux qui s’étalent par terre, des gens qui saignent du nez, du
front, du coude, des scènes de bataille, de guerre, de génocide, de meurtres, des
suicides, des bastons sanglantes — et ce à tous les degrés imaginables d’intensité,
de la plus petite goutte aux torrents d’hémoglobine. Pourquoi, dans un monde où
tout ceci est accepté, s’offusquerait-on alors de trois gouttes de sang qui tombent
d’un vagin ?
Le Grand mystère des règles, Jack Parker, 2017